
Ce mercredi, Netanyahu a écarté l’éventualité d’un retour de l’Autorité palestinienne à Gaza. « Ceux qui inculquent le terrorisme à leurs enfants, financent le terrorisme et aident les familles des terroristes ne pourront pas gouverner Gaza après l’élimination du Hamas », a-t-il tweeté, faisant référence aux prestations sociales de l’AP, qui comprennent des allocations aux terroristes palestiniens prisonniers et à leurs proches.
Shtayyeh a dit qu’Israël ne pourrait pas éradiquer le Hamas. « Le Hamas ne se trouve pas seulement à Gaza. Le Hamas est au Liban, tout le monde sait que les dirigeants du Hamas sont au Qatar et qu’ils sont ici aussi, en Cisjordanie », a-t-il déclaré, se disant impatient de travailler avec l’organisation du Hamas malgré le massacre du 7 octobre, qu’il a également refusé de condamner.
Un haut conseiller du chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré mardi au Times of Israël que le chef de l’Autorité palestinienne avait condamné le Hamas à l’occasion de « chaque appel et de chaque réunion » avec les chefs d’Etat étrangers depuis l’attaque choc du groupe contre Israël, mais qu’il ne le ferait pas publiquement tant que durerait la guerre à Gaza.
L’administration Biden soutient le projet d’Israël d’éliminer le Hamas, mais souhaite que l’Autorité palestinienne prenne sa place afin de placer la Cisjordanie et Gaza sous une seule entité politique et d’ouvrir la voie à une solution à deux États.
Selon Bloomberg, Ramallah travaillerait avec l’administration Biden à un projet de gestion de la bande de Gaza après-guerre, et le Premier ministre de l’Autorité palestinienne espère que le Hamas prendra part au processus.
Citant un haut responsable palestinien, Bloomberg a indiqué que des responsables américains se sont récemment entretenus avec le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mohammed Shtayyeh, au sujet d’un plan pour la bande de Gazaau lendemain de la guerre.
Les États-Unis concèdent que cette Autorité palestinienne – qui n’a pas organisé d’élections depuis 17 ans et dont la popularité est en chute libre, pour des histoires de corruption et la présence israélienne croissante en Cisjordanie – devra être « remise au goût du jour » avant de pouvoir assumer la responsabilité de la bande de Gaza.