Une météorite qui s’est écrasée en Somalie a été analysée. Elle contient des éléments qui ne sont jamais apparus de manière naturelle sur notre planète.
Le scénario ressemble étrangement à celui d’une superproduction de Marvel. En 2020, une météorite a été identifiée en Somalie : si cette dernière est constituée principalement de fer, elle contient, selon les scientifiques, des éléments jamais vus naturellement sur Terre. Mais autant vous prévenir tout de suite, il ne s’agit pas d’un métal capable d’aspirer les vibrations…
La météorite El Ali
Cette météorite ne serait pas tombée récemment sur Terre mais a été officiellement identifiée en 2020. Elle a attiré les scientifiques pour plusieurs raisons : d’une part, elle est bien plus massive que la moyenne, et d’autre part, sa composition est unique en son genre.
En effet, avec un poids estimé de 16 tonnes, celle que l’on surnomme la météorite El Ali serait 9e plus grosse météorite jamais trouvée. Et à la fin de l’année 2022, des analyses ont prouvé qu’elle contient des minéraux jamais vus dans la nature : l’elaliite et l’elkinstantonite. Dans un communiqué, l’université d’Alberta explique ces dénominations :
“Le premier tire son nom de la météorite elle-même, surnommée “El Ali” parce qu’elle a été découverte près de la ville d’El Ali, dans la région de Hiiraan, en Somalie. M. Herd a nommé le second minéral en l’honneur de Lindy Elkins-Tanton, vice-présidente de l’initiative interplanétaire de l’ASU, professeur à l’école de la Terre et de l’exploration spatiale de l’université d’État de l’Arizona et chercheuse principale de la prochaine mission Psyche de la NASA.”
Si la “mission Psyche” vous dit quelque chose, c’est normal, on vous en parlait dans un précédent article… Via cette mission, la NASA envisage d’étudier un astéroïde qui pourrait nous rendre tous milliardaires !
Des minéraux déjà créés en laboratoire
Durant l’analyse de la météorite, les “nouveaux” minéraux ont été détectés rapidement car l’elaliite et l’elkinstantonite ont déjà été créés artificiellement en laboratoire. Cela a donc grandement accéléré leur identification. Enfin, comme l’indique l’université :
“Les chercheurs continuent d’examiner les minéraux afin de déterminer ce qu’ils peuvent nous apprendre sur les conditions qui régnaient dans la météorite au moment de sa formation.”
Source : Gentside