Expliquant la décision de Biden de contourner le Congrès pour autoriser la vente d’armes, le secrétaire d’Etat explique que Washington veut “s’assurer qu’Israël dispose de ce dont il a besoin pour se défendre contre le Hamas”
Le secrétaire d’État Antony Blinken s’exprime lors d’une réunion avec des responsables des droits de l’homme au département d’État, le 7 décembre 2023, à Washington.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rappelé dimanche que c’est Israël, et non les États-Unis, qui décidera de la date de la fin de la guerre contre le Hamas à Gaza, à la suite d’informations selon lesquelles Washington aurait fait pression sur Israël pour qu’il mette un terme aux opérations d’ici la fin de l’année.
S’adressant à Jake Tapper, sur CNN au sujet de la guerre, qui est entrée dans son troisième mois, Blinken a déclaré que les États-Unis avaient mené des discussions avec Israël au sujet de sa « durée » ainsi que de « la manière dont il poursuit cette campagne contre le Hamas ».
« Ce sont des décisions qu’Israël doit prendre », a-t-il ajouté.
Une preuve que Biden est partie pris :
Le fait de contourner le Congrès par des décisions d’urgence en matière de ventes d’armes est une mesure inhabituelle qui, par le passé, s’est heurtée à la résistance des législateurs, qui disposent normalement d’un certain temps pour examiner les propositions de transferts d’armes et, dans certains cas, pour les bloquer.
Bien qu’inhabituelle, la décision de contourner le Congrès n’est pas sans précédent, et elle a été prise lorsque les administrations estimaient qu’il était urgent de livrer des armes sans attendre l’approbation des législateurs.