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Une ONG estime que le PM violé un accord l’interdisant de participer aux débats sur la réforme judiciaire
La Cour suprême a donné une semaine à Benjamin Netanyahou pour répondre à une pétition déposée dimanche, qui appelle à des poursuites contre le Premier ministre pour outrage au tribunal pour avoir prétendument violé un accord de conflit d’intérêts l’empêchant de participer aux débats sur la réforme judiciaire du gouvernement en raison de son procès pour corruption en cours.
La présidente du tribunal Esther Hayut a déclaré que la procureure générale Gali Baharav-Miara et le président de la Knesset Amir Ohana devaient également répondre avant le 2 avril. Cette requête intervient après que le Mouvement pour un gouvernement de qualité en Israël, une organisation farouchement opposée à la réforme judiciaire, a demandé à la Cour de forcer Netanyahou à respecter la loi et de le sanctionner par une amende ou une peine de prison s’il ne le faisait pas, affirmant qu’il n’était pas au-dessus de la loi.
“Un Premier ministre qui n’obéit pas à la cour et aux dispositions de la loi est un privilégié et un anarchiste”, a déclaré Eliad Shraga, le chef de l’organisation. “Le Premier ministre sera contraint de s’incliner devant la loi et de se conformer à ses dispositions”, a-t-il ajouté.

Benjamin Netanyahu, qui était jusque-là resté en retrait sur le dossier de la réforme, s’est engagé jeudi soir dans un discours à “mettre fin à la division au sein du peuple”, tout en soulignant sa détermination à faire avancer le texte.
Le lendemain, il a été rappelé à l’ordre par la justice qui a jugé “illégale” son intervention publique, compte tenu de ses procès en cours pour corruption.