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Après deux cyberattaques ayant ciblé des sites de ministères marocains début décembre, un groupe surnommé les « Moroccan Black Knights » a retourné la lettre à l’envoyeur en menant des cyberattaques similaires sur des sites institutionnels en Algérie.
Le phénomène des cyberattaques entre les hackers des deux pays est devenu monnaie courante, il ne se passe pas quelques mois sans qu’un nouveau site soit la cible d’un hacker. Le plus souvent, les attaques dans le genre viennent d’Algérie et leur homologues marocains répondent du tac au tac.
Ce mois de décembre, les données personnelles d’étudiants marocains ont été publiées dans un forum après une cyberattaque majeure où toute la base de données du ministère de l’Enseignement supérieur , un total 23 tables, a été hacké et rendu public.
L’attaque a été revendiquée par un groupe de hackers se prénommant « 1 2 3 viva l’Algérie ». Avant cela, les données personnelles de près d’un million d’étudiants marocains ont été mises en vente sur un site.
Suite à cette affaire, la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête, et de son côté le ministère de l’Enseignement supérieur a publié un communiqué assurant qu’il va mettre en place des mesures pour renforcer la protection informatique des établissements sous sa tutelle.
Depuis trois jours, c’est au tour des sites institutionnels algériens de subir le même traitement. Ainsi 58.000 adresses mail et mots de passes d’étudiants notamment de l’Université d’Oran ont été mis en ligne, et plusieurs autre sites algériens ont été hackés à l’instar de celui de l’agence de presse officielle (APS).