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Scandale – Démantèlement à Fès d’un réseau criminel d’exploitation de mineures à des fins pornographiques

Criminalité. Le juge d’instruction près la cour d’appel de Fès a ordonné le placement en détention de 7 personnes, dont deux mineurs, à la prison locale de Bourkaiz pour leur implication présumée dans une affaire de pédopornographie.

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Selon le site arabophone Hespress, les mis en cause seraient liés à un réseau criminel de traite d’êtres humains en appâtant les filles mineures pour les exploiter sexuellement et les filmer en vue de vendre à des personnes à l’étranger les vidéos pornographiques réalisées.

Les prévenus, 5 femmes et deux hommes, ont été déférés devant le procureur du roi près la cour d’appel de Fès, qui a demandé au juge d’instruction d’ouvrir une enquête à ce sujet et de les poursuivre en état d’arrestation, compte tenu de la la gravité des actes qui leur sont reprochés.

Les sept prévenus sont notamment accusés de « traite d’êtres humains » à l’encontre de mineures âgés entre 12 et moins de 18 ans, « viols avec violence », « non-dénonciation de crime de traite d’êtres humains », « création d’un lieu de prostitution » et de « détournement de mineurs ».

+ Des filles mineures des quartiers pauvres de Fès… +

Une source policière a indiqué à Hespress que les mis en cause sont âgés entre 17 et 44 ans, ajoutant qu’ils attiraient les filles mineures des quartiers pauvres de Fès pour les exploiter sexuellement et vendre les vidéos pornographiques à des personnes à l’étranger, les recherches étant actuellement en cours pour identifier ces derniers.

Les investigations ont également révélé l’implication de deux des détenus dans la préparation de maisons en vue de faciliter ces activités criminelles, a ajouté la même source qui a précisé qu’il a été procédé à la saisie de téléphones portables, des disques durs de stockage comprenant les traces digitales des abus sexuels sur les filles mineures, ainsi que des reçus de transferts d’argent suspects qui seraient le produit de cette activité criminelle.

Les cinq victimes, connues à ce jour, ont été entendues par les services judiciaires compétens en présence de leurs parents ou tuteurs avant de les orienter vers un hôpital public pour y subir un examen médical concernant les sévices sexuels subits.

Source : Article19.ma

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