Par : Abdelwahab Benzakour
Je me demandais comment ce pays fonctionne ? Et ceci à tous les niveaux ? Du coup, j’ai compris ! Il n’y a rien à comprendre …. Il fonctionne, comme un jouet mécanique, tu le remontes à tous les jours, puis il fera les mêmes gestes durant toute la journée, jusqu’à 17h. Parfois il est moins remonté, alors il s’arrêtera avant 17h. Quelquefois bien avant midi. Les week-ends et les jours fériés. Il ne faut pas le remonter. C’est strictement interdit. Et puis un jour, il casse. Il faudra alors le remplacer. Mais très important il faudra le même modèle, exécutant les mêmes gestes. S’il n’y a plus de stocks. Faudra attendre qu’il y en a. Pas question de changer de modèle ni le substituer. Il faut patienter…
Ce gouvernement a réussi, ce qu’aucun gouvernement n’a réussi avant lui. S’endetter de 125 Millard de Drh en l’espace de 1 an et demi. Avec le résultat que nous tous, contastons aujourd’hui. Invraisemblable, mais vrai. Cela fait plus d’un mois que les enfants du peuple ne vont plus à l’école. Il faut bien le préciser le petit peuple, car les leurs ne sont aucunement concernés.
Voyons ce que ce gouvernement avait promis :
Une école publique de l’égalité pour tes enfants :
Tu mérites un enseignement gratuit, de qualité et ouvert sur les langues, qui développe les aptitudes de tes enfants dès leur plus jeune âge.
L’école publique demeure incapable de remplir son double rôle de transmission des savoirs et d’ascenseur social.
L’actuel système éducatif à deux vitesses implique une dévalorisation de la place de l’école publique : le déclassement social des enseignants en est un des symptômes, et les victimes innocentes de cette situation sont les enfants.
Une école publique de l’égalité des chances nécessite de renforcer la qualité de la formation des enseignants, et de revaloriser leurs salaires.
Réussir le pari d’une école de qualité repose aussi sur une ambition pédagogique renforcée, la généralisation effective du préscolaire, et de proposer à chaque enfant des conditions d’accueil favorables à l’apprentissage, de l’école primaire, notamment dans le monde rural, à l’université.
Revaloriser le métier d’enseignant :
Améliorer la formation des enseignants et augmenter leurs salaires en début de carrière à 7 500 dirhams mensuels nets.
- Augmenter le salaire des enseignants en début de carrière, et les accompagner durant tout leur parcours, en évaluant régulièrement leurs compétences.
- Améliorer la formation initiale des enseignants, par le renforcement des structures existantes et par la création d’une Faculté de l’Éducation dédiée aux métiers de l’enseignement.
- Développer une formation continue de qualité et un soutien pédagogique au profit du corps enseignant.
Renforcer les compétences fondamentales dès le primaire Lire, écrire, compter et coder
Moderniser la pédagogie, renforcer les compétences fondamentales des élèves, et évaluer régulièrement les acquis, afin de garantir l’égalité des chances.
- Renforcer les outils pédagogiques et encourager l’innovation pour que la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul soit un acquis pour tous les élèves du primaire.
- Mettre en place un plan d’éducation numérique pour faire des technologies le support d’une école de qualité pour tous, et notamment pour les élèves dans le monde rural.
- Accompagner les enseignants dans l’usage des outils numériques et les former en continu.
Une école publique de l’égalité pour tes enfants
Tu mérites un enseignement gratuit, de qualité et ouvert sur les langues, qui développe les aptitudes de tes enfants dès leur plus jeune âge.
L’école publique demeure incapable de remplir son double rôle de transmission des savoirs et d’ascenseur social.
L’actuel système éducatif à deux vitesses implique une dévalorisation de la place de l’école publique : le déclassement social des enseignants en est un des symptômes, et les victimes innocentes de cette situation sont les enfants.
Une école publique de l’égalité des chances nécessite de renforcer la qualité de la formation des enseignants, et de revaloriser leurs salaires.
Réussir le pari d’une école de qualité repose aussi sur une ambition pédagogique renforcée, la généralisation effective du préscolaire, et de proposer à chaque enfant des conditions d’accueil favorables à l’apprentissage, de l’école primaire, notamment dans le monde rural, à l’université.
Le préscolaire pour tous les enfants dès quatre ans
Généraliser l’enseignement préscolaire à partir de quatre ans en insistant sur la formation d’éducateurs spécialisés.
- Achever la généralisation du préscolaire, dès l’âge de 4 ans, pour permettre à tous les jeunes enfants de s’ouvrir et de se préparer à l’apprentissage à l’école primaire.
- Développer au sein de la Faculté de l’Éducation une formation d’éducateur spécialisé dans le développement de la petite enfance.
- Mettre en place des politiques de détection et de prévention du handicap chez les plus jeunes.
Source : Découvrez le programme du RNI : 5 engagements, 25 mesures : https://rni.ma/fr/